Red Room

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Red Room

Description du projet

Culminant les effets de la mémoire à travers une poésie visuelle, le projet Red Room présente des scènes théâtrales articulées par l’usage de la peinture, de la sérigraphie et d’images tirées de diverses banques de données gouvernementales.

Animés par le déphasage mémoriel et l’autofiction comme thématique, certains aspects comme les décors, les objets et les matières visent à témoigner des événements antérieurs qui semblent conserver leur richesse émotionnelle. Doux et tenaces, des univers ludiques et désenchantés se nouent à une atmosphère et une représentation qui se laisse guider par de petites histoires désordonnées ; interagissant ainsi avec la densité émotive et l’imaginaire collectif.

Inscrite dans un surréalisme désarçonnant et dans une théâtralité tout à fait baroque, les nuances occasionnées par une narrativité déboitée font écho aux conflits identitaires et à l’attachement domestique, tout comme les frontières qu’elles régissent. Animés par la philosophie pragmatiste, ces assemblages allégoriques et anachroniques interpellent nos affects afin d’y chérir notre sensibilité et une écoute commune.

À toi qui regardes, n’est-ce pas ironiquement les attentes qui se logent bien souvent dans nos visites inopinées ? Que pouvons-nous dire maintenant que le prétexte fuit et que l'acuité du temps est au mur, au plafond, au sol, dispersé entre toi et moi ?

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Culminating the effects of memory through visual poetry, the Red Room project presents theatrical scenes articulated through the use of paint, silkscreen and images drawn from various governmental databases.

Animated by memorial dephasing and autofiction as a theme, aspects such as sets, objects and materials aim to bear witness to past events that seem to retain their emotional richness. Soft and tenacious, playful and disenchanted universes intertwine with an atmosphere and representation that allows itself to be guided by small, disordered stories, thus interacting with emotional density and the collective imagination.

Inscribed in a bewildering surrealism and an utterly baroque theatricality, the nuances occasioned by a disheveled narrativity echo identity conflicts and domestic attachment, just like the boundaries they govern. Enlivened by pragmatist philosophy, these allegorical and anachronistic assemblages challenge our affects in order to cherish our sensibility and a shared listening experience.

Isn't it ironically the expectations that often lodge themselves in our unannounced visits? What can we say now that the pretext has fled and the acuity of time is on the wall, the ceiling, the floor, scattered between you and me?

Description du projet

Culminant les effets de la mémoire à travers une poésie visuelle, le projet Red Room présente des scènes théâtrales articulées par l’usage de la peinture, de la sérigraphie et d’images tirées de diverses banques de données gouvernementales.

Animés par le déphasage mémoriel et l’autofiction comme thématique, certains aspects comme les décors, les objets et les matières visent à témoigner des événements antérieurs qui semblent conserver leur richesse émotionnelle. Doux et tenaces, des univers ludiques et désenchantés se nouent à une atmosphère et une représentation qui se laisse guider par de petites histoires désordonnées ; interagissant ainsi avec la densité émotive et l’imaginaire collectif.

Inscrite dans un surréalisme désarçonnant et dans une théâtralité tout à fait baroque, les nuances occasionnées par une narrativité déboitée font écho aux conflits identitaires et à l’attachement domestique, tout comme les frontières qu’elles régissent. Animés par la philosophie pragmatiste, ces assemblages allégoriques et anachroniques interpellent nos affects afin d’y chérir notre sensibilité et une écoute commune.

À toi qui regardes, n’est-ce pas ironiquement les attentes qui se logent bien souvent dans nos visites inopinées ? Que pouvons-nous dire maintenant que le prétexte fuit et que l'acuité du temps est au mur, au plafond, au sol, dispersé entre toi et moi ?

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Culminating the effects of memory through visual poetry, the Red Room project presents theatrical scenes articulated through the use of paint, silkscreen and images drawn from various governmental databases.

Animated by memorial dephasing and autofiction as a theme, aspects such as sets, objects and materials aim to bear witness to past events that seem to retain their emotional richness. Soft and tenacious, playful and disenchanted universes intertwine with an atmosphere and representation that allows itself to be guided by small, disordered stories, thus interacting with emotional density and the collective imagination.

Inscribed in a bewildering surrealism and an utterly baroque theatricality, the nuances occasioned by a disheveled narrativity echo identity conflicts and domestic attachment, just like the boundaries they govern. Enlivened by pragmatist philosophy, these allegorical and anachronistic assemblages challenge our affects in order to cherish our sensibility and a shared listening experience.

Isn't it ironically the expectations that often lodge themselves in our unannounced visits? What can we say now that the pretext has fled and the acuity of time is on the wall, the ceiling, the floor, scattered between you and me?